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vendredi 29 février 2008

Mohammedia, le Royal Golf

Crée dans les années 20, le Royal Golf de Mohammedia est dessiné en bordure de l’océan Atlantique, situé à 17 KM de Casablanca, il déploie la splendeur de ses 18 trous tout au long des 5917 m que forment le parcours.
Fortement venté, du fait de sa proximité de la mer, il demande certaines prouesses aux golfeurs notamment si leur balle venait à tomber sur ses dunes de sables recouvertes de cactus.
Au trou N° 9, retour dans les bois, parmi les odorants pins maritimes, son green est joliment défendu par une armée de fleurs. Un parcours technique pour golfeur aimant composer avec le vent.

jeudi 21 février 2008

Asilah, le Cromlech de M'zora ou M’Soura


Situé à 25 km au Sud d’Asilah en direction de Larache, le tertre de M'zora ou Cromlech de M’Soura est l'un des plus célèbres monuments funéraires du nord-ouest marocain.
Cromlech de M’Soura est composé d’un cercle de 167 menhirs entourant un tumulus de près de 55m de diamètre, la plus haute de ces monolithes mesure plus de 5 m.
Selon la légende, ce monument serait la tombe du géant d'Antée, fils de Neptune et de la Terre, après qu’Hercule l’eut terrassé.

mardi 5 février 2008

Asilah, histoire de la ville


Cité balnéaire située à 46 km au sud de Tanger, avec une vieille ville aux maisons blanches (dont les fenêtres et les portes sont peints en bleu, jaune et vert), ceinte de beaux remparts de couleur ocre construits à la fin du 15ème siècle par les Portugais.
Ville au passé tumultueux pendant plus de deux millénaires, envahie par les Carthaginois, puis par les Romains, et ayant résisté aux assauts des Normands venus de Sicile au 10ème siècle. Passa ensuite aux mains des Omeyades de Cordoue en 972, avant de tomber sous la domination portugaise en 1471 (qui vinrent avec une flotte de 500 navires et 30 000 hommes !…). Après la fameuse bataille des Trois Rois en 1578 (où le roi du Portugal trouva la mort), leur succédèrent les Espagnols, et ce n’est qu’à
la fin du 17ème siècle que le sultan Moulay Ismail leur reprend la cité. Au début du 20ème siècle, Asilah deviendra le repaire de Raissouni, bandit célèbre du Rif, qui rançonnait les populations et qui sera finalement chassé par les Espagnols en 1924, qui resteront maîtres de la ville jusqu’à l’indépendance.